Deux tribunes de Georges SAPY et Olivier LESAGE
Plusieurs articles récents ont remis en cause la France qui, parce qu’elle n’adhère pas pleinement aux objectifs illusoires proposés par la Commission européenne aux horizons 2030 et 2040, compromettrait de manière criminelle les ambitions collectives.
Or les affichages européens, de nature purement déclarative, n’ont jamais fait l’objet de la moindre étude d’impact sérieuse. Continuer à croire que l’on peut la programmer par la seule magie du verbe ne peut que conduire à l’échec.
Ce qui compte n’est pas ce que l’on annonce mais ce que l’on fait.
La trajectoire affichée doit être réaliste pour ne pas s’enliser dans des impasses technologiques, économiques ou sociales. Cela implique une analyse approfondie des actions concrètes à engager dans les différents secteurs de l’économie (industrie, mobilité, habitat domestique et tertiaire, agriculture, etc.)[1] et un engagement des politiques publiques dans la durée. Les variations quasi-permanentes de ces dernières années en matière d’aides à la rénovation de l’habitat et à la mobilité électrique en sont les contre-exemples et ont incité de très nombreux consommateurs à l’attentisme, c’est-à-dire à l’inaction.
Nous vous proposons deux tribunes signées par deux administrateurs de SLC, pour réfléchir à des trajectoires réalistes :
- Des émissions de GES françaises loin des objectifs de l’UE, par Georges Sapy : (fichier pdf ou lien vers la tribune publiée sur le site SLC)
- Les engagements européens sont-ils réalistes ? par Olivier Lesage (fichier pdf ou lien vers la tribune publiée sur le site SLC)
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[1] C’est bien l’objectif poursuivi par Sauvons le Climat au cours des Universités d’été à thème organisées depuis plusieurs années et dont les synthèses se retrouvent sur notre site : https://www.sauvonsleclimat.org/fr/universites-dete/universite-dete-passees




