Sauvons Le Climat : solutions pour le futur, actions au présent
COMMENT (VRAIMENT) RÉDUIRE LES EMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (GES)

Ce que nous voulons :

la consommation sans frein des énergies fossiles provoque, via les gaz à effet de serre, un réchauffement climatique dont les conséquences s’annoncent redoutables. Sauvons le climat (SLC) cherche humblement à apporter une contribution positive, scientifique, cartésienne au débat, tout en estimant urgent que se crée un mouvement d’opinion puissant exprimant, loin des positions idéologiques, la réalité des faits et les conséquences que nous devons en tirer.

ARTICLES
  • Les impacts sanitaires des différentes sources d’énergie

    Auteur : Roland Masse

     

    À l’heure où une sensibilité grandissante se développe pour maîtriser et réduire les conséquences des activités humaines préjudiciables à l’environnement, la production et l’usage de l’énergie font l’objet d’un examen attentif. De façon analogue, il s’avère indispensable de peser les différentes sources d’énergie impliquées au regard de leurs effets sur la santé publique. Tel est l’objectif du document rédigé par Roland Masse, « Coût sanitaire de l’énergie »

      

     

  • Quelques éléments pour réfléchir à notre mix énergétique

    Interventions au débat « Penly » de la CNDP (Fin 2022-Début 2023)

      

     

    Un débat a été organisé par la Commission Nationale de Débats Publics (CNDP) pour informer les citoyens de notre pays sur les propositions gouvernementales de construire de nouvelles centrales nucléaires. Étant scientifique et ingénieur, il a paru utile à Frédéric Livet de mener dans ce débat une réflexion sur le rôle des renouvelables intermittents et du nucléaire dans notre pays, ainsi que dans les pays voisins qui ne disposaient pas de notre puissance nucléaire, aujourd’hui et à l’avenir.

  • « Le politique et la science à l’heure des défis climatique et énergétique »

    Une Tribune à lire dans la Revue parlementaire 

      

     

    Faire se rencontrer la compétence scientifique et la décision politique est une préoccupation que connaît bien Sauvons le Climat. Nous savons que cet objectif est essentiel à la compréhension en profondeur des problèmes et à la mise en œuvre de solutions réellement efficaces pour lutter contre le changement climatique.

  • Révision de la Programmation Pluriannuelle de l'Energie

    Quels mix pour demain ?

    Contribution de Sauvons le Climat aux ateliers organisés par la DGEC

      

     

    Lors des ateliers organisés par la Direction Générale de l'Energie et du Climat, Sauvons le Climat a eu l'opportunité de formuler quelques messages très clairs sur les mix énergétiques et électriques de demain.

  • Il faut appeler un chat un chat

    De l'usage abusif de références trompeuses : le GIEC

     

     

     Que penser de la création, par une région française (les Pays de Loire), d'une « COP régionale » qui appuie ses travaux sur un « GIEC régional » ?

    Le rapport de la Commission d'enquête parlementaire sur les causes de la perte de souveraineté énergétique de notre pays est sans équivoque : la situation actuelle est « la conséquence d'un lien souvent défaillant, voire inexistant, entre expertise scientifique et technique, instruction des dossiers et décision politique ».

  • L'Allemagne est totalement sortie du nucléaire

    Une victoire pour certains, mais pas pour le climat

      

     

     

    Ça y est, après un long chemin débuté au début des années 2000 et accéléré par l’accident de Fukushima, l'Allemagne vient d'arrêter ses derniers réacteurs nucléaires[1]. Elle a donc atteint son ambition de sortir du nucléaire. Certains s'en réjouissent, d'autres beaucoup moins.

  • Courrier à la Commission Européenne pour dénoncer la poursuite
    de ses errements sur la place du nucléaire dans les politiques européennes
    et sur le marché de l'électricité

     

     

    Les deux associations « Sauvons le climat » et « PNC-France » viennent d’adresser un courrier conjoint à Madame Van Der Leyen, Présidente de la Commission Européenne.

    Elles y expriment leur préoccupation vis-à-vis de l’efficacité de l’action de la Commission en matière climatique.

    Elles réclament une remise à plat de la politique énergétique européenne afin que l’électricité décarbonée puisse rapidement et massivement, sans exclusion de technologies, se substituer aux énergies fossiles ; elles dénoncent ainsi la priorité systématiquement donnée aux énergies renouvelables, et l’exclusion du nucléaire.

  • Le Manifeste de Sauvons Le Climat actualisé

     

    Lien vers le Manifeste de Sauvons Le Climat actualisé      

     

     

     

    Les fondateurs de l’association avaient, dès l’origine en 2005, rédigé un manifeste présentant la vision qu’ils souhaitaient partager avec tous les adhérents. Pour tenir compte des évolutions enregistrées depuis cette date, une version actualisée a été rédigée avec le concours du Conseil scientifique et de quelques académiciens, puis validée en assemblée générale de l’association le 21 janvier 2023.

     

     

  • HOMMAGE A RÉMY CARLE

    Rmy Carle

    Nous avons appris avec une grande tristesse le décès de Monsieur Rémy CARLE, le 29 janvier 2023, dans sa 93ème année. Nous adressons à sa famille nos plus sincères condoléances.

    C’est un des grands acteurs de la réalisation du programme nucléaire français et de sa réussite qui disparait.

  • Neutralité carbone : de quoi parle-t-on ?

     

     

    Pour atteindre les objectifs climatiques de l’accord de Paris, le GIEC a établi que la neutralité carbone devra être atteinte dans la seconde moitié du XXIème siècle. Cette neutralité carbone, des pays, des villes, des entreprises… ont annoncé qu’ils allaient l’atteindre, souvent bien avant la date critique. Mais leur « neutralité carbone » et celle du GIEC sont-elles la même chose ? Rien n’est moins sûr.

    Pour beaucoup, neutralité carbone veut dire qu’ils n’émettront pas plus de carbone que ce que la nature reprendra. La définition du GIEC est toute autre : neutralité carbone, cela veut dire que l’homme éliminera de l’atmosphère autant de carbone qu’il y en aura injecté.

    Quel que soit son lieu d’injection dans l’atmosphère, le CO2 se mélange rapidement à l’ensemble de l’atmosphère et intéresse donc toute la surface du globe. La neutralité carbone telle que définie par le GIEC est donc une propriété globale.

  • Une catastrophe climatique peut-elle encore être évitée au niveau planétaire ?

     

     

    Une tribune signée par l’association Sauvons le Climat, qui défend un scénario de sortie des combustibles fossiles dans une optique « positive, scientifique, cartésienne », sous la plume de Jean Poitou, physicien climatologue, ayant fait toute sa carrière au CEA, président du conseil scientifique de l’association.

    Compte tenu des quantités de gaz à effet de serre et du rythme actuel de leurs émissions, court-on vers une catastrophe climatique au niveau planétaire ? Pour répondre à cette question, il faut d’abord s’entendre sur le sens qu’on donne au terme « catastrophe climatique ». Le climat de la Terre a connu dans l’histoire géologique du globe des situations bien plus éloignées du climat actuel que ce vers quoi nous nous dirigeons. Le climat a aussi connu des crises violentes abruptes comme celle qui a été crée par l’impact de l’énorme astéroïde à Chixculub il y a 66 millions d’années, qui a entraîné une extinction massive et marqué la fin des dinosaures.

  • Pollution atmosphérique et climat

    Le témoignage inattendu du méthane

     

     

    On sait depuis des années que la pollution atmosphérique peut agir sur le climat. La lenteur avec laquelle a démarré le réchauffement global dans la seconde moitié du 20ème siècle a pu être imputée au rôle d’écran joué par les aérosols émis par l’industrie ; une fraction du rayonnement solaire était réfléchie vers l’espace. L’effet d’écran est une façon de moduler le réchauffement. Une autre est de moduler la concentration atmosphérique de gaz à effet de serre.

    La concentration atmosphérique du méthane a augmenté de façon exceptionnellement élevée en 2020. Cela est d’autant plus surprenant que 2020 a été marquée par des activités humaines réduites sur Terre à cause du confinement mis en place pour limiter la propagation de la covid.

  • AVIS FAVORABLE AU PROJET DE CONSTRUCTION DE 6 EPR2

    Cahier d’acteur de Sauvons Le Clmat

     

    Dans le cadre du débat public en cours sur le lancement de la construction de 6 nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR2, « Sauvons le climat » vient de déposer un « Cahier d’acteur » pour donner un avis favorable à ce projet et pour expliciter cet avis.

    Ce projet constitue pour « Sauvons le climat » la première phase d’un programme nucléaire de long terme. Ce programme est indispensable pour assurer la production d’électricité décarbonée dont le pays a besoin pour se passer rapidement, et au plus tard en 2050, des combustibles fossiles utilisés aujourd’hui dans de nombreux secteurs de l’économie.

  • La France doit orienter ses efforts de décarbonation vers les secteurs les plus émetteurs.

     

     

     Publié par Le Monde de l'Energie le 16.12.2022 ,    par Sauvons le climat

    Une tribune signée par l’association Sauvons le Climat, qui défend un scénario de sortie des combustibles fossiles dans une optique « positive, scientifique, cartésienne », sous la plume d’Éric Maucort, ancien cadre dirigeant d’EDF, président de l’association.

    Les efforts de décarbonation doivent, au niveau français, être à l’évidence orientés vers les secteurs les plus émetteurs.

    Il faut mettre fin à la fascination irraisonnée sur la production d’électricité alors que c’est un domaine sur lequel la France occupe depuis des années une position privilégiée (les émissions représentent moins de 5% des émissions du pays). Cette focalisation sans fondement, matérialisée dans la loi Transition Énergétique pour une Croissance Verte, éloigne l’attention des domaines sur lequel les progrès les plus importants restent à faire.

  • Se passer de nucléaire, c’est « sauter d’un avion sans parachute en espérant le tisser pendant la descente… »

     

     Publié par Le Monde de l'Energie le 09.11.2022 ,    par Sauvons le climat

    Une tribune signée par l’association Sauvons le Climat, qui défend un scénario de sortie des combustibles fossiles dans une optique « positive, scientifique, cartésienne », sous la plume de Georges Sapy, ingénieur en électricité.

    Quels scénarios vers la neutralité carbone pour la France ?

    Répondre à cette question passe par l’inventaire des solutions énergétiques peu carbonées qui sont disponibles selon les connaissances actuelles. Or, il n’y en a que deux : l’énergie nucléaire, la moins carbonée de toutes avec l’hydraulique, qui est en outre « pilotable » (on peut moduler sa production) et apte à produire de l’électricité à très grande échelle et à un coût raisonnable. L’autre solution est le recours aux énergies renouvelables dont les trois principales sont l’hydraulique, utilisée depuis très longtemps mais dont le potentiel de croissance est limité, et les énergies variables et intermittentes du vent et du soleil, qui sont les seules à avoir un potentiel de croissance important. Il faut y ajouter la biomasse, au potentiel de croissance limité par le renouvellement annuel.

  • La loi de transition énergétique a fait l’impasse sur la sécurité de l’alimentation électrique de la France

     

     Article paru dans "Le Monde de l’Énergie" du 19 octobre 2022 par Sauvons Le Climat

    Une tribune signée par l’association Sauvons le Climat, qui défend un scénario de sortie des combustibles fossiles dans une optique « positive, scientifique, cartésienne », sous la plume de Claude Jeandron, ex-ingénieur d’EDF et président d’honneur de l’association.

    En matière de transition énergétique, le texte de loi français le plus critiquable est sans conteste la loi de transition écologique pour une croissance verte (LTECV) du 17 août 2015 puisque ce texte, fortement orienté sur les questions énergétiques, pour ne pas dire électriques, a lancé le remplacement d’une partie du parc nucléaire existant (le tiers de ce parc !), par des énergies renouvelables, essentiellement éolienne et solaire.

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    Le collectif européen « weCARE », dont « Sauvons le Climat » est membre, a écrit le 5 septembre 2022 aux
    Représentations Permanentes des 27 Etats Membres, afin de leur réclamer des dispositions fortes et urgentes à prendre lors du Conseil des Ministres de l’Energie du 9 septembre.

     

     

     

     

  • L’été 2022 : le standard pour 2050 ?

     

     

    L’été 2022 a vu des situations météorologiques extrêmes dans de nombreuses régions du globe : pour l’Europe, c’était l’été le plus chaud jamais enregistré, associé à une sécheresse catastrophique ; en France, les températures élevées ont provoqué le décès prématuré de plus de 10 000 personnes selon l’INSEE ; chaleur et sécheresse conjuguées ont favorisé la multiplication d’incendies ravageant les forêts ; des orages destructeurs et des évènements méditerranéens violents ont frappé de nombreux départements. Les incendies de forêt ont affecté de nombreux pays en Europe et ailleurs, la Californie ayant à nouveau été très touchée par ces incendies. Une sécheresse catastrophique a aussi sévi ailleurs comme en Chine. Au Pakistan, des pluies diluviennes et les inondations associées ont tué plus de 1 000 personnes.

    Une situation aussi violente à l’échelle mondiale aurait été extrêmement improbable en l’absence du réchauffement climatique. En effet, celui-ci augmente la probabilité, et donc l’occurrence, de telles situations. Et si ce réchauffement s’amplifie, des étés comme celui que nous venons de vivre pourraient devenir la norme dans quelques décennies.

  • Énergie - Climat : La France et l'Europe ont fait beaucoup d'erreurs

    Il faut les corriger au plus vite

     

    Les crises que nous traversons (crise climatique, crise géopolitique, crise économique, ...) rappellent à ceux qui les avaient oubliés les enjeux du domaine énergétique. Le rôle fondamental de l'énergie dans notre société est réaffirmé :

    • l'énergie est indispensable au fonctionnement de notre société: la disponibilité de l'énergie dont nous avons besoin à tout moment n'est pas acquise
    • l'énergie porte des enjeux fondamentaux de souveraineté du pays: la dépendance à des fournitures extérieures peut générer certaines formes de soumission
    • les énergies fossiles constituent un domaine majeur d'émissions de gaz à effet de serre et donc du changement climatique: il va falloir s'en passer. La crise climatique est telle que la baisse effective des émissions à l'échelle de la planète doit être une priorité absolue
    • les impacts économiques de l'énergie sont fondamentaux : la soutenabilité des dépenses pour les ménages et la compétitivité de notre économie sont en jeu.
  • Le nucléaire, du déni à la procrastination : défaut de gouvernance et une relance qui tarde ! Les leçons en ont-elles été tirées ?

     

     

    La presse a abondamment communiqué depuis quelques jours sur le redémarrage de la centrale au charbon Émile Huchet de Saint-Avold, dont les 600 MW de puissance constitueront un apport insuffisant mais très précieux pour passer les pointes de consommation d’électricité l’hiver prochain. C’est une mauvaise solution sous l’angle du réchauffement climatique, la production d’électricité à partir de charbon émettant environ 1 kg de CO2 pour chaque kWh d’électricité produite. Mais le gouvernement a fait le choix politique de privilégier l’alimentation en électricité du pays.

  • L’électricité nucléaire est une bonne solution pour le climat.

    La France doit-elle s’en priver parce que ce serait une énergie du passé ?

    Crédit photo: Wikipedia

     

    L’affirmation péremptoire selon laquelle le nucléaire serait une « énergie du passé » est une interprétation au mieux mal informée, au pire, malveillante, de l’histoire de l’électronucléaire mondial et notamment français.

    Elle pourrait nous enfermer dans deux pièges redoutables : d’une part la suspension sine die de la R&D sur les réacteurs à neutrons rapides indispensables au nucléaire durable et donc à l’énergie durable, et d’autre part la perte d’attractivité de la discipline auprès des jeunes talents.

  • L'électricité nucléaire est une très bonne solution pour le climat.

    La France doit-elle s’en priver parce qu'elle serait trop chère ?

    Crédit photo: Reuters

     

    Que n’avons-nous pas entendu clamer : le kWh nucléaire est cher et n’inclut pas déchets et démantèlements. Les renouvelables sont désormais très compétitives et le foisonnement des productions éolienne et solaire permet à ces renouvelables de contribuer à la stabilité du réseau européen !

    La réalité est bien différente.

    Le prix du nucléaire actuel (42 €/MWh si on se fie au prix imposé à un EDF contraint de vendre le quart de son électricité à prix coûtant à ses concurrents) comprend la totalité de ses charges « du puits à la roue » investissements et exploitations inclus : mines, fabrication du combustible et traitement après combustion, construction et exploitation des installations, gestion des déchets et démantèlement.

  • L'électricité nucléaire est une très bonne solution pour le climat

    La France doit-elle s’en priver parce qu’il n’y aurait pas de solution pour les déchets ?

    « Que faire des déchets nucléaires les plus dangereux et qui le resteront pendant plusieurs milliers d’années ? Malgré plus de soixante ans d’exploitation de l’énergie nucléaire, il n’existe toujours pas de solution durable et sûre pour gérer les déchets nucléaires ». C'est le leitmotiv des opposants aux centrales nucléaires. Qu'en est-il en réalité ?

    Toute activité humaine qu’elle soit ménagère, vie quotidienne, économique, industrielle, commerçante, génère des déchets. Pour le nucléaire, la question n’est donc pas de produire ou pas des déchets, mais les véritables questions consistent à :

              - en produire le moins possible grâce notamment à l’économie circulaire,

              - savoir gérer correctement les déchets produits (matières ultimes) pour qu’ils n’altèrent pas notre environnement.

  • L'électricité nucléaire est une très bonne solution pour le climat

    La France doit-elle s'en priver par crainte d’un accident ?

               Les accidents nucléaires sont perçus par l’opinion publique comme également probables sur tous les réacteurs de la planète, quel qu’en soit le modèle, le pays d’installation ou l’exploitant. Seuls les mots « accident nucléaire » semblent être retenus, sans autre considération, comme une sorte de fatalité. Cette vision ne correspond pourtant et heureusement pas à la réalité : les accidents de réacteurs nucléaires survenus dans le monde à ce jour sont profondément liés aux comportements humains que ce soit au stade de leur conception, de leur construction, de leur exploitation, de leur contrôle, de la gouvernance globale de cette industrie dans leur pays.

              Ainsi, les causes profondes de l’accident de Three Mile Island en 1979 aux États-Unis sont des erreurs humaines. Celles des accidents de Tchernobyl en 1986 en Ukraine et de Fukushima en 2011 au Japon sont des fautes gravissimes commises à différents stades et niveaux de responsabilité à l’encontre des règles de base en matière de sûreté nucléaire. Dans le cas de Fukushima, le tsunami n’en a été que l’élément déclencheur, non la cause profonde.

  • « Futurs énergétiques 2050 »

    Une étude de référence de RTE aux hypothèses bridées

    Crédit photo: L'Express-AFP-Boris Horvat

            L'étude de RTE dénommée ci-dessus, publiée le 25 octobre 2021, a été à juste titre unanimement saluée pour sa grande qualité d’analyse. Malheureusement, elle a ignoré certaines hypothèses.

           Parmi ses avancées, on citera une consultation approfondie de la société civile (industriels, institutions, organisations diverses, experts, etc.), initiative également saluée, qui a apporté un regard critique et de très nombreuses propositions concernant les hypothèses à retenir et discuter pour cette étude inédite.

  • « Futurs énergétiques 2050 » publiés par RTE le 25 octobre 2021 :

    un choix pour le climat sans ambiguïté, mais il faut aller plus loin comme dans notre scénario NégaTep

    RTE a présenté, le 25 octobre dernier, les résultats de son étude intitulée « Futurs énergétiques 2050 », fruit d’un long et très conséquent travail de plus de deux années, enrichi par une très large concertation publique dont les équipes de RTE doivent être félicitées. RTE aboutit à la conclusion sans appel qu'il est impossible de se passer du nucléaire pour atteindre les objectifs climatiques que la France s’est fixés, tout en maîtrisant le coût de l’électricité pour les consommateurs et pour l’économie du pays.

    Parmi les 6 scénarios étudiés, sans surprise, celui qui émet le moins de CO2 comprend la part de nucléaire (50 % de la production) la plus élevée. RTE écrit : « prolonger les réacteurs nucléaires existants dans une logique de maximisation de la production bas-carbone augmente les chances d’atteindre la cible du nouveau paquet européen « -55 % net ».

  • Quelles énergies pour demain ?

    La question de l’énergie va être la plus importante de ce siècle pour l’ensemble de l’humanité, qui doit faire face à une révolution inédite, très différente des révolutions passées. Une courte rétrospective historique permet d’éclairer le sujet : après avoir vécu pendant des millénaires avec très peu d’énergie disponible, exclusivement renouvelable, l’humanité a enchaîné depuis un peu plus de deux siècles plusieurs révolutions énergétiques successives avec l’usage du charbon, puis du pétrole, puis du gaz, tous fossiles, puis de l’électricité qui peut être produite à partir de ces sources fossiles et de nombreuses autres sources primaires d’énergie, renouvelables et nucléaire. L’usage cumulé de ces sources a rendu possible une consommation énergétique très élevée dans les pays développés.

  • L’hydrogène, solution miracle ou leurre ?


    Crédit photo : Michel Labelle /Total

     

    Chacun a son opinion, mais quelles sont les données ?

                L’Hydrogène est aujourd’hui un produit industriel bien maîtrisé comme produit chimique dans la fabrication des engrais ou le traitement des pétroles. Comme on espère l’utiliser pour pallier l’intermittence des renouvelables, il a été récemment promu comme un vecteur essentiel dans l’économie de l’énergie. Si on entend s’affranchir du nucléaire pilotable, il convient d’en produire de grandes quantités pour générer de l’électricité dans les périodes sans vent et sans soleil. Il est essentiel aux scenarios « tout renouvelable » pour la production d’énergie.

  • Un système électrique « 100 % renouvelable » est-il réellement possible ?

     Crédit photo : Reuters

     

    Le mercredi 27 janvier 2021, RTE (gestionnaire du Réseau de Transport de l’Électricité) a officiellement présenté en conférence de presse son étude réalisée en commun avec l’AIE (Agence Internationale de l’Énergie) intitulée : « Conditions et prérequis en matière de faisabilité technique pour un système électrique avec une forte proportion d’énergies renouvelables à l’horizon 2050 ».

  
  
  
  
  
  
  
  

Scénario NEGATEP 2021

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L'association "Sauvons le climat" publie son scénario énergétique "Négatep". Celui-ci vise à améliorer l'efficacité énergétique sans renoncer à l'efficacité économique et pose donc la question suivante : peut-on abaisser les rejets de CO2 sans altérer le bien-être de la population ni entraîner de dépenses inconsidérées ?

Lien vers la présentation du livre  : Scénario pour réduire les émissions de CO2 de la France d'ici 2050-2060

Lien vers le Communiqué de Presse du 22 octobre 2021 : Actualisation du Scénario NégaTep : Sortir des énergies fossiles c’est possible !

Lien vers les articles déjà publiés pour l'édition NEGATEP 2017

979 10 97174 58 3 Negatep

 

Lien vers les articles déjà publiés pour l'édition NEGATEP 2017

 

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