Les activités humaines et la nature injectent dans l’atmosphère des particules et des composés précurseurs de particules. Au sein de l’atmosphère, ces particules, d’origine et de nature variées, constituent des aérosols. Les aérosols interagissent avec les radiations. Nombre d’entre elles interagissent aussi avec les nuages. Ces deux types d’interactions modulent le bilan radiatif de la Terre. Les aérosols ont donc un effet sur le climat, refroidissant ou réchauffant, selon les cas. Globalement, l’effet est refroidissant. Les aérosols sont donc un moyen de limiter le réchauffement en cours.
Par ailleurs, les aérosols sont des polluants qui ont un effet délétère majeur sur la santé. Il faut donc agir vigoureusement pour limiter leurs émissions. Mais ceci nous prive d’un moyen de lutter contre le réchauffement.
Il faut limiter le réchauffement et en même temps réduire la pollution de l’atmosphère. Ainsi, il importe de mener de front la réduction des émissions de gaz à effet de serre et les émissions d’aérosols et de leurs précurseurs.
Ceci est détaillé dans « Les aérosols : bénéfiques ou délétères ? », une note de Jean Poitou, président du Conseil Scientifique de SLC.
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