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Limites de l'intégration des productions d'électricité intermittente (Etude)

  • Publié le 16 juillet 2013
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Hervé NIFENECKER - 10 juin 2013

Le Président François Hollande a fixé à 50% l'objectif de réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique français (actuellement de 75%). Si les raisons de ce choix n’ont pas été clairement explicitées, il semble bien qu’on espère que les énergies renouvelables fourniront l’appoint. Plus précisément, les signaux émanant du Ministère et l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie prévoient un développement accéléré de l’éolien et du photovoltaïque. On peut donc inférer que la décroissance de la part du nucléaire se ferait, essentiellement, grâce à l’éolien et au photovoltaïque. Or l’insertion de ces énergies intermittentes est contrainte par des réalités physiques. Ainsi, leur puissance est limitée par une valeur minimum qui est nulle pour le photovoltaïque et atteint quelques pour cent de la puissance nominale du parc éolien, par l’effet dit de foisonnement. De ce fait, une puissance de secours doit être constamment disponible pour assurer que les besoins des consommateurs soient satisfaits même en absence de vent et de soleil. Il s’ensuit que la puissance totale des réacteurs nucléaires ne peut être significativement diminuée par un développement des productions éoliennes et photovoltaïques. Par ailleurs si la puissance renouvelable excède les besoins de la consommation elle ne peut être utilisée. On montre alors, dans cette étude, que la part maximum d’énergie renouvelable pouvant être utilisée dans le mix énergétique est égale à son facteur de charge. Par exemple si le facteur de charge1 de l’éolien est de 20%, celui du photovoltaïque de 10%, les ENR pourront représenter 30% du mix. Ainsi leur apport pourrait réduire la part du nucléaire de 30%, la ramenant de 75% du total à 50%. Cette décroissance serait obtenue par une diminution du facteur de charge du nucléaire de 75% à 50%, puisque, comme indiqué ci-dessus, la puissance du parc nucléaire devrait rester pratiquement inchangée.

 

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