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Certains climato-sceptiques utilisent des arguments plus ou moins théoriques pour justifier leur point de vue, allant jusqu’à mettre en cause le rôle des gaz à effet de serre dans le réchauffement. D’autres rappellent que le climat a changé depuis des centaines de milliers d’années alternant périodes glaciaires (et glaciales) et interglaciaires, et qu’un réchauffement de plus ne peut être la fin du monde.  Si on leur oppose le fait que la concentration de CO2 et  la température globale moyenne augmentent ensemble depuis le début de l’ère industrielle,  ils rétorquent que cette augmentation ne serait plus observée depuis 1998 (année record, effectivement, avec, probablement, 2005), et, parfois, que l’augmentation de la concentration du CO2 pourrait être la conséquence et non la cause de l’augmentation de la température[1], ou, encore, qu’une cause commune est à l’origine à la fois de l’augmentation de la concentration du CO2 et de la température, mais n’a rien à voir avec les activités humaines.

Pour échapper aux polémiques invoquant l’histoire lointaine du climat, les arguments d’autorité ou de mise en doute systématique, j’ai essayé de regrouper des mesures récentes des évolutions de la température et des concentrations atmosphériques de gaz carbonique  qui permettraient d’asseoir les argumentations sur les faits en répondant aux questions suivantes :

1.      La concentration en CO2 augmente-t-elle ?

2.      Si oui cette augmentation s’explique-t-elle par les émissions anthropiques ?

3.      La température moyenne augmente-t-elle ?

4.      Les deux quantités sont elles corrélées et jusqu’à quelle point ?

5.      Quelles sont les conséquences économiques du réchauffement climatique ?



[1] Au cours de l’ère quaternaire on sait que le climat a oscillé entre périodes glaciaires et périodes interglaciaires. Le facteur initiateur d’un  cycle de sortie de période glaciaire est l’augmentation de l’irradiation solaire estivale  aux hautes latitudes ; cette augmentation conduit à une diminution de la surface de la banquise arctique d’été, et, donc, à une baisse de l’albédo et à une plus grande absorption de la chaleur solaire.

Il s’établit alors un cycle de réactions dans lesquelles l’augmentation de la température provoque un accroissement  des émissions de CO2 et de méthane et de l’évaporation d’eau, autrement dit de la concentration de gaz en effet de serre dans l’atmosphère . plutôt : A son tour cette augmentation induit une augmentation de la température qui elle même induit une augmentation de la concentration en GES  et ainsi de suite jusqu’à ce que  la baisse de l’irradiation solaire estivale aux hautes latitudes conduise à une augmentation de la surface de la banquise et engage un cycle de refroidissement.  On peut dire que les émissions de gaz à effet de serre dues aux activité humaines sont analogues à la « prise en marche du train » d’un cycle de réchauffement.

Le document complet, téléchargeable au format pdf, montre sous forme graphique les résultats incontestables  de cette étude.

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