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Communiqué de Sauvons Le Climat du 7 mai 2016

 

Nucléaire et renouvelables sont ils vraiment complémentaires ?

Pierre Audigier


Un an avant l’élection présidentielle et alors que nous sommes saturés de débats et d’articles sur les accidents de Tchernobyl (30ème anniversaire) et Fukushima (5ème anniversaire), le moment est venu de reprendre les faits qui nourrissent la controverse entre nucléaire et ENRs électriques : pour les uns, cette controverse n’a pas lieu d’être, nucléaire et renouvelables sont complémentaires ; pour d’autres, dans un pays comme le nôtre, bien au contraire, les intermittentes ne peuvent trouver leur place qu’au détriment du parc nucléaire, compromettant ainsi le bilan économique du parc nucléaire ; d’autres enfin estiment que la France n’a tout simplement pas besoin d’énergie nucléaire : 100% renouvelables, c’est possible, nous dit l’ADEME.   

La difficulté de l’exercice tient à la technicité des débats qui, trop souvent, permet à des commentateurs d’afficher leur méconnaissance du sujet face à un public qui aurait d’abord  besoin d’être éclairé.  Ceci vaut aussi pour les politiques qui, avant de prendre des décisions impossibles à mettre en œuvre, devraient savoir écouter les techniciens notamment ceux la Cour des Comptes, voire de l’OPECST (Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Techniques).

L’étude que publie SLC prend pour point de départ les idées reçues glanées dans les journaux ou devant le petit écran. Par idée reçue, on entend ici  l’idée simple, voire simpliste, qui devient vite fausse dès lors que l’on s’en contente. Reçue,  participe passé passif : le récepteur de l’idée reçue  est passif et ne songe pas vérifier ce qui lui vient du Zeitgeist, l’esprit du temps.

Nous rappellerons d’abord les principaux éléments du contexte : la COP 21 et les combustibles fossiles, la sûreté, la désorganisation du marché de l’électricité et le flou dans lequel baigne la politique française de l’énergie.

Viendront ensuite les idées reçues : les économies d’énergie, le nucléaire et enfin les ENRs.

Nous tenterons une analyse des forces et faiblesses de l’énergie nucléaire avant de conclure sur les  études complémentaires qu’il conviendrait d’entreprendre « en terrain neutre » :

·        Analyse du coût d’insertion des ENRs intermittentes dans le réseau.

Plus généralement : qui paye quoi et au profit de qui ? Parmi ces coûts externes :

Le back-up, c’est-à-dire des centrales pilotables qui doivent compenser la variabilité des sources d’électricité intermittente.

Le développement des réseaux, car les gisements d’intermittentes ne sont pas forcément proches des lieux de consommation et la distribution est grosse consommatrice de câbles.

La gestion de l’équilibre Offre/demande,

La déstructuration du marché de l’électricité sous l’effet d’une surcapacité, elle-même alimentée par un afflux croissant d’ENRs intermittentes, car il faut faire de la place aux renouvelables même si on n’en a pas besoin.

Ce à quoi il faut ajouter les effets sur les paysages et la surface occupée au sol. 

·        Analyse des leçons à tirer des expériences étrangères, notamment de celle acquise en Allemagne qui, on le sait, fait figure de pionnière en matière de développement des énergies renouvelables alors qu’elle n’a pas encore réussi à réduire significativement ses émissions de CO2.

·        Préparation d’une révision de la LTE, ne serait-ce parce que certaines de ses dispositions sont irréalistes notamment celle visant à réduire d’ici 2025 de 75 à 50 % la part du nucléaire dans le mix électrique.

·        Examen de la pertinence des réglementations – on pense ici à la RT 2012 – qui brident indûment les usages de l’électricité, notamment pour ce qui est du chauffage des bâtiments.
Plus généralement : promouvoir, là où cela est pertinent, les usages de l’électricité.

*

Cette note s’adresse à des lecteurs ouverts à la problématique de l’énergie

Chacune des idées reçues identifiées dans le corps de cette note fait l’objet de plus amples développements sur le site « sauvonsleclimat.org » et sur bien d’autres.

Téléchargez le pense-bête de Pierre Audigier au format pdf

Le collectif « Sauvons le Climat », association agréée fondée en 2005, regroupe plus de 30.000 membres, directement et à travers les associations partenaires.  Indépendant de tout groupe de pression ou parti politique, « Sauvons le Climat » a pour ambition d’informer nos concitoyens sur les problèmes relatifs au réchauffement climatique et sur les solutions proposées pour le limiter au moindre coût. 

Ses travaux prennent en compte les trois piliers - environnemental, économique et social - du développement durable. Ils sont réalisés sous le contrôle d’un Comité Scientifique composé de personnalités scientifiques de haut rang, présidé par Michel Petit, ancien responsable du groupe français d’experts au GIEC.

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