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Sauvons le Climat demande que les auteurs de menaces de mort contre des élus soient activement recherchés et poursuivis.

  • Publié le 4 septembre 2009
SLC
  • Nucléaire

Sauvons le Climat demande que les auteurs de menaces de mort contre des élus soient activement recherchés et poursuivis.

Sauvons Le Climat

4 septembre 2009

Ce qui s'est passé dans l’Aube à Pars les Chavanges et à Auxon à propos des projets gouvernementaux d’enfouissement des déchets nucléaires à vie longue est d’une gravité exceptionnelle car des élus de la République ont été forcés, par des menaces de mort, à revenir sur une décision qu’ils avaient prise à la suite d’un processus démocratique.

Les citoyens disposent de multiples sources d’informations pour comprendre les enjeux du nucléaire. Industriels du secteur (EDF,AREVA), organismes de recherches (CEA, CNRS), institutions ( Académies des Sciences, des Technologies, de Médecine, Autorité de Sûreté Nucléaire, Conseil Supérieur de Sûreté Nucléaire, Commission Nationale d'Evaluation), Office Parlementaire des Choix Scientifiques et Techniques, sociétés savantes, associations antinucléaires, associations pronucléaires, médias de toutes sortes, … l’information est partout. Plusieurs débats publics suivis de débats parlementaires ont eu lieu aussi bien sur les réacteurs nucléaires (EPR) que sur la gestion des déchets.

Les manifestations antinucléaires organisées dans la Meuse avec menaces de mort contre Madame Joelle Pesme, Maire de Pars les Chavanges, ont contraint les conseils municipaux de Pars les Chavanges et d’Auxon à s’opposer à la création d’un stockage de déchets nucléaires de Faible Activité mais à Vie Longue. On peut comprendre ces manifestations même si on les désapprouve. Mais les menaces de mort sont inadmissibles et discréditent définitivement leurs auteurs et ceux qui les soutiennent. Le député de l’Aube Nicolas Dhuicq s’est élevé à juste titre contre ces méthodes « terroristes » qui visent à utiliser la peur et la violence pour manipuler l’opinion publique.

De tels « fait divers », s’ils sont banalisé, participent d’un processus de type fasciste qui met en péril la notion même de démocratie. Dans cette affaire, des personnes défendant des point de vue qui sont en soi légitimes (« être contre le nucléaire ») ont piétiné la démocratie dont ils se font souvent les défenseurs atitrés et intransigeants, en usant de la force pour faire plier des élus.

Sauvons le Climat demande qu'une enquête sur ces menaces de mort envers des élus politiques soit ouverte et que des sanctions exemplaires soient prises afin que notre démocratie puisse continuer à vivre dans la sérénité. Pour cela il suffirait d'appliquer la loi qui stipule que:

Article 222-18 du code pénal :

La menace, par quelque moyen que ce soit, de commettre un crime ou un délit contre les personnes, est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende, lorsque qu’elle est faite avec l’ordre de remplir une condition.

La peine est portée à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende s’il s’agit d’une menace de mort.

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