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Doha : ouverture de la conférence climat

  • Publié le 27 novembre 2012
SLC
  • Changement climatique
  • Gaz à effet de serre
  • Climat
  • Science et technologie

Ouverture de la Conférence Climat de Doha

26 novembre 2012

Emmanuel Grenier (journaliste)

L’ouverture de la Conférence sur le climat offre une occasion de progresser vers l’établissement futur d’un cadre universel permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’origine du réchauffement climatique.


Lors d’une visioconférence qui s’est tenue ce jour, lundi 26 novembre 2012, Rachel KYTE, vice-présidente de la Banque Mondiale en charge du Développement durable, est revenue sur les conclusions du rapport de la Banque Mondiale, indiquant que la température mondiale pourrait augmenter au-delà de 4°C d’ici la fin du siècle, entraînant de graves conséquences pour la planète.

Lors de la Conférence, qui se tient à Doha du 26 novembre au 7 décembre 2012, la France sera représentée par le ministre des Affaires étrangères et européennes, Laurent FABIUS, la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Delphine BATHO, et le ministre délégué au Développement, Pascal CANFIN.

L'UE entend réduire ses émissions de GES de 20% d'ici 2020 par rapport à 1990. "Nous sommes toujours prêts à accroître cet objectif à 30% si les grandes économies font un effort", a déclaré à la presse le négociateur en chef de l'UE, Artur Runge-Metzger.

Mais son collègue américain Jonathan Pershing a laissé entendre que son pays ne reverrait pas à la hausse dans l'immédiat son objectif de réduction de 17% par rapport 2005.

Parallèlement, les 190 pays présents à Doha devront commencer à "marcher vers un accord universel, qui doit être adopté en 2015", a précisé Mme Figueres.

Devant entrer en vigueur en 2020, pour prendre le relais de Kyoto 2, il engagerait cette fois-ci tous les pays, dont la Chine premier pollueur mondial. "Ce nouvel accord doit être construit pour le monde de 2020 et au-delà, et non celui de 1997 (signature du protocole de Kyoto), un monde avec de nouveaux acteurs décisifs sur la scène climatique globale", a souligné M. Pershing.

 

 

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